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MARC-ANDRE DE FIGUERES
Plasticien docteur en Art et sciences de l’art
Université Paris 1 - Sorbonne
Introduction :
Pour cette intervention, j’ai proposé de démontrer par l’expérience visuelle que la conscience est principalement liée à ce que nous voyons, ce que nous percevons, mais que pour être complète notre conscience doit aussi accepter ce que nous ne voyons pas.
En proposant comme support la toile (présentée ici) et qui a l’honneur de représenter le visuel de cette journée de la Conscience de l’Amour et de la Paix à Genève (je remercie Sofia et Renaud pour cela) nous allons expérimenter plastiquement la conscience que nous avons de ce que nous voyons (les couleurs) mais également de ce qui nous « apparaît » comme invisible.
La question se pose car parler de la couleur, c’est parler de la lumière et parler de la lumière c’est parler de la conscience.
La conscience aurait donc la couleur de ce qui « éclaire » notre esprit.
On ne se méfie jamais assez de la facilité dès qu’il s’agit de penser et de concevoir. Ce qui apparaît comme donné, comme évident, mérite toujours d’être questionné.
Le plus souvent, les choses les plus immédiatement perceptibles sont des leurres, des paravents que l’on peut choisir ou non, d’écarter.
Tout est là. Le spectre de la lumière, immense, n’est perceptible par l’être humain que dans les fréquences qui donnent les couleurs, c’est-à-dire, les fréquences de surface, celles qui ne pénètrent pas la matière.
La peinture repense la place de la couleur et si la couleur n’est que le positionnement momentané de la lumière sur un spectre, elle n’est que perception fugace et subjective, peut-être même perception purement culturelle comme semblent le démontrer les noms des couleurs en différentes langues.
Par ailleurs, lorsque nous la percevons, la couleur est déjà ailleurs, puisque la couleur n’est rien d’autre qu’une empreinte pourtant indélébile sur le voile de la conscience, qui entraîne à d’autres-espaces temps, c’est-à-dire, finalement, à d’autres niveaux de conscience.
Regardons la toile.
Si je pose la question : QUE VOYEZ VOUS SUR LA TOILE, probablement la réponse sera : une toile composée d’une partie colorée de 7 bandes différentes et d’une zone blanche.
Réponse évidente puisque notre œil ne nous permet que de voir ou plutôt que d’interpréter ce qui est perçu.
Il ne peut distinguer que les fréquences visibles c’est-à-dire les couleurs.
Or les couleurs ne sont qu’une des 7 parties de la gamme des fréquences et nous ne pouvons pas voir les autres.
L’œil ne perçoit que les couleurs entre le ROUGE et le VIOLET.
Le rouge étant la fréquence la plus basse et le violet la plus haute.
- Sous le rouge nous avons : l’infrarouges puis les micro-ondes puis les ondes radios.
- Au-dessus du violet nous avons : l’ultraviolet, les rayons X, puis les rayons gamma jusqu’à l’infini.
Néanmoins ces fréquences existent et nous allons en faire la démonstration.
D’abord je pose la question :
QUE VOYEZ VOUS DANS LA PARTIE BLANCHE :
La réponse sera probablement : rien.
C’est là que l’expérience plastique va apporter une notion de conscience que nous sommes composés de VISIBLE ET D’INVISIBLE.
A l’aide d’une lampe UV, que nous allons déplacer à la surface du tableau, nous observons que la partie qui apparait comme blanche est en réalité colorée de 2 bandes.
1. La première est fluorescente : le blanc captant la lumière la renvoie augmentée et donne cette lueur interne.
2. La seconde est la plus spectaculaire puisqu’elle se colore en mauve de façon progressive, évolutive mais surtout réversible.
Je l’ai nommé Sun-Paint qui est en quelque sorte un effacement de la couleur. En acceptant de naître de la lumière, elle s’y dissout pour ne devenir que la trace, l’empreinte, le reflet d’elle-même dans une brève histoire de temps dictée par le regard.
Ce n’est que cela la couleur, un des éléments sur la gamme du genre, dans la perception de la lumière.
Une illusion qui nous impose de nous questionner sur la réalité de ce que nous prenons pour le réel, de cette perception suspendue entre deux secondes, entre deux états, entre notre naissance et notre mort dont la couleur n’est que le visage aussitôt évanoui.
Là nous pouvons répéter la démonstration partielle ou totale (poursuivre le déplacement de la lampe puis dessiner des formes…suivant le temps restant avec un participant) et constater cet état translatif de la couleur qui confirme l’ensemble des états possibles de ce qui est vu.
DE CELA IL FAUT AVOIR CONSCIENCE, voir ce qui se voit mais également ce qui nous est invisible.
Ce n’est que lorsque nous voyons les 2 que nous avons conscience du tout.
ET LA COMMENCE LE CHEMIN DE L’AMOUR ET DE LA PAIX.
Ma2f 05/04/2024
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